REPONSE
Tu es émue par la branche
Qui a la larme à la feuille
Tu trouves beau le rai de soleil
Capté par le nuage porteur de pluie
Tu es sensible à la fleur frêle et odorante
Qui doucement se balance
Tu chantes l’eau bruissante du ruisseau
Qui dans les vertes herbes s’échappe
Tu tressailles à la fuite peureuse
De la truite surprise
Tu as le cœur étreint par
Le souffle gonflé des tempêtes
Et la folle chevauchée échevelée
Des nuées…
Et tu me demandes si je t’aime ?…
SAINT-BRIEUC 1980