Le CIO, faute de candidats crédibles pour les J.O de 2028,vient de décider que Paris et Los Angeles seraient les organisateurs soit de 2024… ou de 2028. Cela laisse du temps… au temps. Quoi que….
En tant qu’ancien sportif, président honoraire du Comité Départemental Olympique des Cotes d’Armor, le premier créé en Bretagne, je connais et défends les valeurs de l’Olympisme. Pas forcément celles démontrées depuis des années par le C.I.O. Ses exigences et leurs conséquences financières et fiscales pour les contribuables sont aujourd’hui connues et regrettées par les Pays organisateurs.
Le sport amateur subissant, par contrecoup, lui-même les contraintes budgétaires.
Au moment où la présentation du projet de loi de finances pour… 2017 et le programme de stabilité 2017-2020, transmis à Bruxelles par les précédents gouvernants, est apparue «entachés d’insincérités» les mesures prises pour le redressement des finances publiques s’annoncent, déjà, très lourdes, en termes d’impôts, pour l’ensemble des Français. Ce qui a, semble-t-il, surpris nos nouveaux gouvernants. Surprise qui elle-même…a surpris les Français.
Aussi la question est de savoir, dés maintenant, quelle que soit l’importance accordée aux valeurs qu’ils comportent, si la France est en capacité de continuer à s’engager plus avant dans l’aventure de l’organisation des Jeux Olympiques… de 2024…Echéance la plus rapprochée.
Cela en prenant en compte la fragilité financière évidente de notre Pays et sans oublier que cela sera surtout au bénéfice de Paris «Grenouille qui veut se faire plus grosse…» et au détriment de toutes les Régions de France!
Malgré le fait que les responsables du dossier espèrent que les infrastructures déjà existantes permettront d’éviter une facture trop importante, les dérapages peuvent exister. Ils existeront.
Il est vrai que par voie de conséquences…les contribuables seront sollicités…
Les constats et risques sont avérés. En témoignent :
Octobre 2011 La Gazette des communes
« A partir de 2013, l’ensemble des régions métropolitaines apportera chaque année à l’Ile de France une partie des ressources remplaçant la taxe professionnelle (la CVAE). Ainsi en 2020, selon le niveau de croissance, l’apport supplémentaire se situera entre 128 millions et 354 millions d’euros au minimum chaque année », souligne l’élu, qui dénonce «une nouvelle définition de la solidarité qui consiste à prélever sur les plus fragiles.»
Pour la région Bretagne, le manque à gagner se situerait entre 24 et 57 millions chaque année. Parallèlement, la région devrait aussi être pénalisée par la réforme des règles de répartitions de la dotation globale de fonctionnement (DGF), versée par l’Etat.
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