FRANCE : Après les gardiens d’immeubles, les conducteurs et piétons bientôt assermentés…?

Un des mes excellents amis de Saint-Brieuc, André Coupé, artiste peintre et ciseleur de mots, me disait souvent : «La C… humaine n’a pas de limitation de vitesse!»

Dans une Société du « chacun pour Soi » en pleine déliquescence, nos gouvernants, souhaitant apporter dans ce domaine leur contribution, entendent faire valoir, chaque jour, par des effets d’annonce, leurs grandes capacités en la matière. Celle de dépasser les limites.

Cela en poursuivant ce qui est fait depuis près de 40 ans, «tenter de traiter des conséquences et non les causes!»

Après l’annonce de la limitation de la vitesse de 90 à 80 km/h sur les voies secondaires - Jean Yanne disait à  leur propos, «Je hais les routes départementales!» -  c’est aujourd’hui une autre idée qui s’épanouit et fait son chemin. Nul ne sait pas à quelle vitesse.

A savoir assermenter de manière généralisée les gardiens d’immeuble pour qu’ils puissent donner des P.V aux locataires malveillants.

Cela, sans doute, en attendant que dans certains quartiers chauds on leur accorde bientôt le droit au port d’arme?

Or, dans les deux cas, la raison avancée est qu’il s’agit d’un manque évident, de civisme… et de la nécessité de protéger les autres citoyens.

Aussi, poussant le raisonnement, au point où l’on en est, jusqu’à l’absurde, il se pourrait qu’une idée vienne galvauder le crâne, chauve bien sûr à force de réfléchir, d’un haut fonctionnaire de service.

«Celle d’assermenter tous les conducteurs et piétons, en fait tous les citoyens, pour qu’ils puissent signaler les manquements constatés au respect de l’Autre, du code de la route, voire de verbaliser!»

Alors qu’il serait si simple de redonner à la Police dont celle de proximité, à la Gendarmerie et à tous leurs fonctionnaires tous les moyens humains et matériels nécessaires et budgétaires pour remplir leurs vraies missions dont celles de proximité et de sécurisation des rues et routes?

Oui je le sais, la France est en désuétude financière. Cependant, il suffirait, pour financer ce qui manque, de supprimer, pour commencer parmi de nombreuses autres sources, par exemple, les deux Chaines parlementaires et le Conseil Economique, Social Environnemental National. (*)

«Enarque soit qui mal y pense…»

 

Gérard Gautier  Saint-Brieuc le 5 décembre 2017

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