B C E PRÉVENTION & SÉCURITÉ ROUTIÈRE : La peur du gendarme

Depuis des décennies et lors de chaque « réforme »  concernant la sécurité routière - dont celle coûteuse, aux arrières pensées jacobines, de la vitesse sur les routes départementales – je mets en évidence que cela  est, avant tout, de la responsabilité individuelle de chaque citoyen.

Revenant de Rennes vers Saint-Brieuc, en ce samedi après-midi, premier jour ensoleillé de juin, j’ai eu la confirmation,  de manière involontaire,  que la « peur du gendarme » était synonyme de « prudence retrouvée » pour les chauffards potentiels.,

Respectant les limitations, j’étais doublé en permanence par des véhicules roulant  à très vive allure.

A un moment,  j’ai pris conscience  que de nombreux conducteurs, après avoir, en me dépassant, jeté un coup d’œil furtif vers mon habitacle, se rabattaient  avec prudence et diminuaient leur vitesse pour ne la reprendre que beaucoup plus loin ?

Cela jusqu’au moment où je me suis posé la question du… « pourquoi » ?

En fait je conduisais en ayant, de temps à autre,  mon avant-bras sur ma portière et comme j’avais un chemise d’une couleur pareille à « celle des Bleus » j’ai pensé qu’en  me  dépassant  ils avaient le sentiment d’avoir affaire à un « véhicule banalisé » …

J’en ai eu la preuve en rendant, deux ou  trois fois, ostensiblement, visible  mon avant- bras.

Des véhicules roulant  à des vitesses excessives se sont rabattus aussitôt et sont restés sagement, à vitesse normale, devant  mon véhicule pendant de très nombreux kilomètres.

Un triste constat, sur 100 kilomètres, aucune présence visible de porteurs d’uniforme.

Or, on le sait,  la peur du gendarme est salutaire.

Aussi, la question  que l’on doit se poser est de savoir s’il est possible –  et responsable – de se dire surpris, de voir le nombre d’accidents augmenter alors que le nombre des personnels assurant la Police et la sécurité routière diminue sur les routes…

Il est vrai et qu’on  les  remplace par « des « radars ».  Appareils devenus des collaborateurs efficaces des services fiscaux d’un Etat dispendieux..

Qui est en droit aujourd’hui de parle de politique de prévention dans le Pays ?

Surtout pas les partis et les politiciens qui, depuis des décennies, dépassent trop souvent les bornes  et conduisent le Pays à « tombeau-ouvert » !