Ouest-France «Union pour l’efficacité»… et les médias dans tout cela?

«Il est déconseillé de mordre la main du maître qui vous donne à manger»
Proverbe canin

Ce qui suit concerne tous les patrons des médias et les journalistes qui écrivent des éditoriaux, des articles, qui réalisent des émissions de radio ou de télévision, et en appellent à plus d’Unité et d’esprit républicain. Ils oublient, le plus souvent, leur mission, et participent en diffusant en boucle de faits dramatiques, à la division et à l’ambiance actuelle.

Ils jouent contre les citoyens en donnent la parole en permanence, alors qu’ils sont conscients de leur discrédit grandissant, aux mêmes professionnels politiques.

Le «quatrième pouvoir» oublie ainsi d’assumer ses responsabilités morales pour satisfaire, au minimum, la recherche d’audience.

L’Editorial du président de Ouest-France, François Régis Hutin, du samedi 16 janvier, portant titre «Union pour l’efficacité» est à cet égard symbolique. Il est normal de lui donner écho.

En effet, relayer un sondage qui indique que 75% des Français, reste à savoir si l’échantillon est bien représentatif, souhaitent qu’un gouvernement d’union nationale soit mis en place est, implicitement, déclarer que les Français, masochistes, seraient prêts à accorder leur confiance à ceux qui les méprisent, en alternance, depuis plus de 40 ans.

Poser ensuite la question de savoir si « nous sommes condamnés à cette opposition entre la droite et la gauche » est oublier, sciemment, que la Démocratie a été confisquée aux Citoyens et que ces derniers sont contraints, le plus souvent, de voter «par défaut» et pour plus de 50%, à s’abstenir.

Ce qui ne serait plus d’actualité si les médias prenaient leurs responsabilités.

Il est aussi vrai qu’à problème évoqué, même mal posé, il est bon de tenter d’apporter de bonnes réponses.

C’est la démarche entreprise depuis 1989 par l’association Blanc c’est exprimé. Elle a fait, en dehors de celle engagée pour donner valeur de suffrage exprimé au vote blanc, des propositions de réformes de nature à faire renaître la Démocratie. Pas de supprimer les inclinaisons et convictions politiques des Français.

Or dire, pour que le cours des choses change que c’est …«en faisant converger les volontés vers le haut qu’on arrivera à sortir de la situation actuelle pour se rapprocher du souhait nationale» est certainement vrai mais surtout, incomplet.

Il eût été bon d’ajouter, en parlant de ceux qui forment la base, à savoir les Citoyens, que pour aller dans le sens évoqué, ils doivent être bien informés… et complètement par les médias.

Il rappelle les propos de Philippe Desserines dans le Figaro «Il faut changer de mentalité». On ne peut que l’approuver même si curieusement, à aucun moment, il évoque la responsabilité de ces derniers, et en particulier, la sienne.

Il parle avec justesse de « La réduction des dépenses publiques (qui) n’est pas une fin en soi mais un moyen de retrouver notre influence en Europe et dans le Monde».

Or j’ai transmis en 2011, à Ouest-France et aux médias en général, les propositions de réductions des dépenses publiques. (*) Elles n’ont pas été portées à la connaissance des citoyens.

Au nombre de ces dernières, il me faut en ajouter une, qui en dehors de participer à l’effort général et à plus de cohésion sociale, redonnerait confiance, couleurs à la Démocratie et crédibilité aux médias.

Il s’agit d’une baisse drastique des aides accordées à la Presse qui doit redevenir un des piliers de la Démocratie. Cela permettrait à la Presse et aux journalistes, de ne plus être pris en otages et de recouvrer la Liberté d’expression et la confiance des Français.

Peut-on, en effet, être libres lorsque l’on dépend de mannes publiques à hauteur, pour Ouest-France de 8.200. 000 d’euros et, autre exemple, de 15 millions d’euros pour Le Figaro. Cela sur un total de 227 millions d’euros.

Il est vrai que cela permet à Ouest-France de livrer gratuitement, chaque matin, au petit déjeuner, le journal aux détenus des établissements pénitentiaires de toute sa zone de distribution.
(*) 2011 lettre à Nicolas Sarkozy-26 août 2011

PLAN D’AUSTERITE

Monsieur le président de la République…
Vous n’auriez pas oublié quelque chose ?

Après l’annonce faite cette semaine des mesures du « plan d’austérité» pour aller dans le sens de la réduction de la dette publique de la France et sans entrer de manière politicienne ou partisane dans le débat concernant la répartition des efforts à réaliser pour renflouer les caisses de l’Etat, on remarque qu’ont été oubliés, dans la démarche, des aspects importants. Ces derniers auraient pourtant participé à la création de quelques étincelles de confiance en la classe politique.

Il est ainsi, vivement regrettable, que rien ne concerne la dite classe. Celle qui justement et chacun le sait, est responsable, depuis plus de 40 ans – en dehors de la crise «masque de carnaval» – de la déliquescence des finances publiques.

Il est vrai que le 24 août… nous n’étions pas le 4 août !

Les conseillers de tous poils qui ont «travaillé sur le dossier» ne devaient pas avoir toutes les informations nécessaires. Aussi est-il bon de rappeler au président, avant que les parlementaires aient à en débattre, les propositions qui ont été pourtant faites à ses amis et à ses adversaires, avec lesquels il s’entend si bien lorsqu’il s’agit de sauvegarder leurs intérêts communs, concernant des niches d’économies à réaliser. …

Il est vrai que cela touche directement aux privilèges d’une caste.

Il en va ainsi du budget prévu pour le financement de la prochaine campagne présidentielle.
A savoir que ce dernier permettra à chaque candidat présent au premier tour et l’on sait qui sont les plus « dispendieux » parmi eux, de dépenser «16,851 millions d’€uros » et à ceux présents au deuxième « 22,509 millions. » au lieu, en 2007, de…13,7 millions d’€uros et de 18,3 millions d’€uros.
Soit une augmentation de près de 25% !… Ce qui est indécent !
Après avoir rappelé qu’en 2007 les dépenses des douze candidats présents au premier tour a dépassé les 75 millions d’euros, il serait honnête, au lieu d’augmenter ce poste de près de 25%, de l’écrêter… de 30%…

Soit, pour ce poste, une économie de l’ordre de 22,5 millions d’euros.

Cela serait d’autant plus supportable par les partis politiques qu’ils disposent déjà de ressources grâce à la loi de 1995, votée par eux-mêmes, (!) pour assurer leur financement avec des fonds publics. Cette loi cache en réalité la «financiarisation de la vie politique.» Elle a été taillée sur mesure par et pour les deux partis majoritaires.

Elle leur donne des moyens qui n’ont qu’un lointain rapport, du fait du nombre record des abstentions, en l’absence de la reconnaissance du vote blanc, avec la réalité de l’état de l’expression démocratique dans le pays.

Cette loi a rapporté aux deux partis majoritaires, en 2008, après les législatives de 2007, 76.43%, des aides publiques d’un montant de prés de 75 millions d’€uros… alors qu’ils n’ont réuni que 37% des voix des inscrits mais en s’appuyant… sur les suffrages exprimés et non sur les inscrits !

Sur cette base, en bons républicains respectueux d’éthique, ils ne devraient toucher en réalité, les abstentions étant, de plus, en augmentation par rapport à 2002, que 58.55% des aides publiques de l’Etat.

- l’UMP 20.270.658 € au lieu de 34.484.472 € soit un trop perçu de 14. 213 millions d’€uros
- le PS 13.292.818 € au lieu de 22.702.818 € soit un trop perçu de 9. 410 millions d’€uros

Soit, pour ce poste, une économie de l’ordre de 23,6 millions d’euros.

Cela ne serait que pure justice car ces mannes financières sont en effet « ponctionnées » aux contribuables – y compris les abstentionnistes. De ce fait, cela autorise, en cette période de crise, à évoquer l’existence d’un «enrichissement sans cause.»

Pour démontrer que les fonds sont ce qui manque le moins aux partis est le fait que l’UMP a pu ainsi verser, 1,650 million d’€uros à la mairie socialiste de Paris dans l’affaire des emplois fictifs !

Ce qui est une double peine infligée… aux contribuables!

Une autre suggestion touche à la suppression de certains institutions dispendieuses, en termes de budgets de fonctionnement.

A ce titre, le Conseil Economique et Social «National» dont le budget était en 2010 de… 37,7 millions d’€uros.

Du fait de l’existence indispensable et appréciée de cette institution… dans les Régions, le C.E.S. National ne trouve aujourd’hui sa justification que dans la volonté de «reclasser» des élus en mal de mandat et de subventionner indirectement les organisations représentées. «La plupart des membres reversent leur indemnité à l’organisation qui les a désignés au Conseil.»
(Source : http://www.lecese.fr/index.php/organisation-et-fonctionnement/60-moyens-de-fonctionnement)

Soit, pour ce poste, une économie de l’ordre de 37,7 millions d’euros.

Dans ce catalogue il ne faut pas oublier la suppression de la Chaîne parlementaire et Public Sénat dont le budget annuel est actuellement de prés de 16 millions d’€uros.

Du fait de son audience et du traitement de l’information au seul bénéfice des parlementaires et des partis, les Français sont en droit d’attendre qu’ils assument eux-mêmes leurs campagnes de communication (de propagande?) et de… marketing.
..
Soit, pour ce poste, une économie de l’ordre de 16 millions d’euros.

Ces propositions permettraient de réaliser un total d’économies de 99,8 millions d’euros.

- campagne présidentielle : 22,5 millions d’euros.
- financement public des partis politiques : 23,6 millions d’euros.
- Conseil Economique et Social «National» : 37,7 millions d’euros
- Chaîne parlementaire et Public Sénat : 16,0 millions d’euros.

De quoi alléger, pour partie, la part supportée légitimement par les contribuables et également de rendre les politiques plus solidaires, plus responsables.

Cette première contribution apportée à la recherche d »’économies importantes ne doit pas empêcher d’explorer d’autres pistes, touchant à la réduction drastique du nombre de sénateurs, de hauts fonctionnaires et aux errements qui continuent dans le traitement scandaleux réservé aux amis et que dénonce le magazine CAPITAL : (Source : http://www.capital.fr/enquetes/revelations/les-plus-belles-planques-de-la-republique-621704?xtor=EPR-226=

La Démocratie a, certes, un prix mais… pas à payer toujours par les mêmes!

Or « Là où il y a une volonté là il y a un chemin » Lénine
Gérard GAUTIER
Ancien Conseiller Régional de Bretagne Président Mouvement « BLANC C’EST EXPRIME »
18 rue de Penthièvre 22000 Saint-Brieuc Téléphone ! 02.96.33.50.34
SITE : www.blanccestexprime.asso.fr COURRIEL : blanccestexprime@wanadoo.fr