Présidentielle Le Télégramme Lettre aux candidats René Pérez

J’ai lu avec un grand intérêt, appréciant depuis de nombreuses années son grand talent et sa plume acérée, le billet du  27 août de mon ami René Pérez dans le Télégramme. 

J’ai souhaité, et je lui demande d’accepter toutes mes excuses pour avoir eu cette outrecuidance, lui apporter des compléments. Cela en qualité de lecteur fidèle du journal et d’électeur impliqué, depuis 1989, .dans une association citoyenne «non partisane» et observateur de la vie publique et ce qui appartient à la Démocratie. 

Je me suis donc permis de faire un petit exercice de style avec des ajouts, en italique, qui me semblaient découler, en toute logique et du fait de ma démarche permanente, de son propos. 

 

Lettre ouverte aux candidats

René Pérez

 

Teste initial EN GRAS

Ajouts en italique

 

Mesdames, Messieurs,

 

A huit mois de la présidentielle, nous entrons dans la dernière ligne droite et plusieurs d’entre  vous ont choisi ce mois d’août pour se ranger sur la ligne de départ déjà encombrée. Mais après tout ne vaut-il pas mieux des aspirants en nombre qu’une élection avec un seul candidat et des résultats transmis à l’avance au ministère de l’intérieur? Alors bon courage à tous. Mais à l’heure où vous allez devoir finaliser votre programme, je me permets de vous rappeler quelques petites caractéristiques du peuple français dont il serait bon de tenir compte. D’abord, n’oubliez pas que nous sommes un peuple qui veut des réformes mais descend dans la rue dès qu’il y en a une qui se profile,. Il est vrai que l’exemple venant de haut le bon peuple sait que vous refusez, depuis plus de 40 ans, de voter toutes les réformes qui vous sont présentées et sont  de nature à leur permettre d’être de vrais Citoyens et surtout à porter atteinte à vos intérêts et privilèges que nous nous inquiétons pour l’avenir de nos enfants mais vivons à crédit sur les générations futures, Cela du fait, que l’addition qui s’amplifie chaque jour des dépenses publiques, et en dehors des promesse des campagnes électorales,  du fait des conséquences des réformes que vous n’avez pas faites et de l’amplification des strates institutionnelles. que nous râlons contre les grèves mais soutenons les grévistes,Cela du fait que la réforme des syndicats, non représentatifs, courroies de transmission de tous les pouvoirs, n’est pas réalisée. N’oubliez pas aussi que nous voulons être protégés mais que  nous n’aimons la police que quand le danger rôde,  Danger qui pourrait être traité préventivement et amélioré en revenant, pour plus de proximité, sur les dispositions prises, entre autres,  par Léotard concernant le turn-over des gendarmes dans le monde rural. Que nous sommes généreux et solidaires mais prêts à nous écharper pour dix litre d’essence, cela en n’oubliant pas que c’est la classe politique qui a transformé depuis les années 70 les Français  en consommateurs, ayant des droits et pas de devoirs, en créant l’individualisme, en les traitant en «assistés». Que nous sommes le pays de l’industrie de luxe mais que nous n’aimons pas les riches. Cela est  de la responsabilité en grande partie du Ministère de l’Education Nationale et à la nuisance de son armée sclérosée de la rue de Grenelle. Ainsi, les Français ignorent, dans une grande majorité, tous les rouages de l’économie, de l’intérêt de l’artisanat, de l’apprentissage, de la formation permanente, Je vous rappelle également  que nous voulons des retraites confortables mais cotiser le moins possible, et que la majorité des Français souhaite surtout la fin de tous les régimes spéciaux qui leur apparaissent, à juste titre, comme des privilèges que nous sommes pour la démocratie mais contre lespartis, et  pour cause puisque ce sont ces derniers  qui l’ont confisquée à leur seul profit, que nous voulons un renouvellement de la clase politique mais ne votons jamais pour les nouvelles têtes. Le fait qu’il faille appartenir à un parti politique, qu’il y ait eu relèvement des seuils pour se présenter à un deuxième tour d’une élection et qu’il n’y ait pas une dose de proportionnelle est à la base de ce constat. Accessoirement, je vous priede noter que nous sommes capables d’aimer Zlatan mais pas Ibrahimovic et que nous avons la réputation d’être le peuple le plus pessimiste de la planète dans le plus beau pays du Monde. Je dirais le plus révolté à l’égard de ses représentants,  Voilà, en espérant que vous voudrez bien prendre en considération ces quelques remarques pour présenter des programmes conformes aux aspirations du peuple français,  Ce dernier ne croit plus, dupé depuis trop longtemps, les promesses et 87% des Français ne font plus confiance aux partis politiques.Je vous présente, chères candidates, chers candidats, mes cordiales salutations républicaines.

Quelques propositions de réformes présentées depuis 1989 par B.C.E qui justifient ce qui précède…

A suivre.

Reconnaissance du vote blanc ayant valeur juridique de suffrage exprimé – Création d’un véritable Statut de l’élu – Introduction d’une dose de proportionnelle Législatives-Réforme de la loi de 1995 de financement public des partis politiques,- Proposition de loi tendant à  rendre inéligible à vie tout  élu ayant été impliqué et condamné – Loi concernant l’interdiction pour les parlementaires des deux Chambres de voter des lois d’amnistie en faveur de leurs collègues

Source : http://www.letelegramme.fr/debats/lettre-ouverte-aux-candidats-27-08-2016-11194964.php

Saint-Brieuc 27 août 2016

Gérard GAUTIER