Présidentielle Patrick Buisson : « Un coup fourré! »

En dehors de toute considération politique, j’avoue et l’ai écrit très souvent, je n’ai aucune sympathie et estime pour Sarkozy, l’Homme, le trouble citoyen dont il y a trop d’exemplaires dans notre Pays,

Dans le même temps, je n’apprécie pas plus, quels qu’ils soient, ceux qui «après avoir mangé dans la même gamelle» viennent ensuite vomir dedans!

Le courage et la dignité – lorsque l’on en possède un minimum – est en effet de dénoncer, ce qui est  un devoir citoyen, au moment des faits, les exactions, dérives et autres prévarications auxquelles on assiste et de démissionner de la fonction ou du mandat… possédés!

Sinon il s’agit, au minimum, de complicité passive.

Qu’aujourd’hui Patrick Buisson, comme de nombreux autres ces derniers temps – cela est transversal sur le plan des appartenances politiciennes - se fende d’un livre, largement relayé par les médias, et de révélations qui,me concernant, ne me surprennent pas.

En fait, l’épisode que Patrick Buisson révèle concernant la présidentielle de 2007 est la répétition de ce qui s’est passé en …2002!

Force est d’admettre que le F.N. qui n’est pas interdit et a toute légitimité à être présent, lors des élections sur l’échiquier politique doit beaucoup, dans l’augmentation artificielle, de ses scores, aux deux partis majoritaires.

Ces derniers s’en sont servis largement et en ont joué, en alternance, depuis de nombreuses années.

A preuve ce qui figure dans mon livre, «VOTE BLANC LA LONGUE MARCHE» paru en 2007.

…/…

Si Roger Gicquel avait toujours été sur un plateau de télévision il n’aurait pas manqué de dire «La France a peur…!»

 En fait, Elle plongeait dans une morosité ambiante inquiétante.

Il faut se souvenir, sur le plan purement politique, du psychodrame que jouait  comme d’habitude, et avec talent, le leader du Front national, en quête de ses 5OO signatures. Il en appelait aux médias, au président de la République, et jouait le plus souvent dans le registre de la victime. Un rôle, même si je combats les idées de ce parti, qu’il pouvait facilement, voire légitimement, endosser. 

Je défends depuis les années 80 la thèse selon laquelle le Front national a été créé par son fondateur en s’appuyant sur les bases d’une analyse marketing. Il y avait un vide dans le champ politique et comme la nature a horreur du vide, Le Pen, a pris la place laissée vacante. Le nombre de ses dérapages verbaux, de nature xénophobe et raciste ne peuvent plus être comptés. Pourtant il est devenu un des plus importants représentants des partis du repli contestataire.

Il m’est toujours apparu comme le «fils naturel» (car il n’est pas reconnu pas ses pères!) des partis politiques.

Il se nourrissait des défaillances et carences de ces derniers et de ce côté-là «l’enfant» avait la possibilité de faire de la boulimie. Si à un moment ou à un autre, il sentait une baisse d’audience, il n’avait qu’à proférer une insanité pour focaliser sur lui les  médias et réapparaître au premier plan. En octobre 1986 j’ai fait paraître un article sous le titre «Réflexion sur un fait de Société : le phénomène Le Pen.» Lien :  http://www.blanccestexprime.fr/?p=179

En plus de passer pour une victime, le chef du F.N. avait d’autres arguments à sa disposition, d’autres moyens de rétorsion à faire valoir auprès des partis majoritaires qui se sont servis de lui ou ont été conciliants à son endroit, à un moment ou à un autre, en fonction de la sauvegarde de leurs propres intérêts.

Je n’ai donc pas été étonné qu’il ait obtenu, juste avant la date fatidique, ses 500 signatures. Des consignes avaient du être données, en haut lieu, pour qu’il en soit ainsi?

Un rendez-vous à l’Elysée, au moment opportun, l’a sans doute permis. …/…

Patrick Buisson quant à lui est un spécialiste du Front National et de l’extrême droite.

Il est dommage que le lien qui présentait son parcours ne fonctionne plus aujourd’hui 28 septembre 2016 http://membres.lycos.fr/ericusmaximus/societe2.html

En voici un petit aperçu :

«Né le 19 avril 1949 à Paris, journaliste et homme d’affaires, Patrick Buisson milita dans les années soixante-dix à la Fédération nationale des étudiants de France (FNEF) de Nanterre aux côtés de Jean-Pierre Stirbois et d’Alain Renault (bras droit de François Duprat), de Bruno Gollnisch, Didier Gallot et Bernard Lugan.»

Voir Lien: http://www.telerama.fr/idees/patrick-buisson-un-conseiller-du-president-tres-a-droite,49134.php

En politique la moralité a, fort malheureusement, peu de valeur!

Aussi, faut-il se méfier des épines «du buisson épineux» dans quelque dépotoir on le trouve :

«ses écorchiures» sont venimeuses!

Voir lien  : http://www.blanccestexprime.fr/?cat=17