BCE DEMOCRATIE 2017 Après le discours du Président de la République Congrès de Versailles

Des réformes oui mais ne pas mettre«la charrue avant… »

 

Avant l’élection présidentielle, l’association a transmis, à tous les candidats à la candidature une lettre dans laquelle il était écrit : «Aujourd’hui, alors que se révèlent les ambitions présidentielles, quel que soit l’Homme providentiel ou la Femme providentielle – même en dehors du personnel politique – qui serait paré(e) de toutes les vertus démocratiques et morales, des compétences nécessaires et indispensables, l’on peut affirmer que Il ou Elle ne serait pas en capacité de faire bouger « les lignes»…et de faire renaître la confiance si les réformes institutionnelles indispensables présentées, depuis 1989, par l’association Blanc c’est exprimées ne sont pas votées.» http://www.blanccestexprime.fr/?p=521

Il est évident que l’annonce, faite par le Président Macron qui avait été rendu destinataire, des grands principes commandant à la mise en place de réformes, ne pouvait que retenir l’ attention.

Cela sans y mettre d’intentions partisanes mais en ayant en tête celles présentées depuis 1989, par Blanc C’est Exprimé, avec un objectif souvent identique.

Elles touchent, toutes, en fait, à la Démocratie,

Le détail apporté par le premier ministre n’a fait que confirmer l’impression première concernant, au minimum un point, celui de la grande surprise qui a été la leur, à l’annonce de la découverte du déficit budgétaire abyssal qui oblige à remettre à plus tard certaines des réformes annoncées.

Il ne serait pas honnête de les rendre responsables du «dérapage» dénoncé mais il semble difficilement concevable d’imaginer, du fait de leurs expériences, fonctions et mandats politiques, qu’ils n’aient pas été alertés, dès 2015 et durant toute l’année 2016, par les effets d’annonces et autres engagements irresponsables et à tout le moins «imprudents» du gouvernement.

Ce qui avait été souligné par les médias et pressenti par de nombreux citoyens.

D’une façon générale et à la lumière des propositions de réformes présentées par l’association BCE depuis 1989 certaines ont été évoquées mais la manière de les traiter semble ignorer, ce qui est surprenant, la méthode qui doit prévaloir pour les mener à bien.

A savoir sur quel socle faire reposer l’édifice.

Alors que le dernier scrutin vient de mettre en évidence l’importance de la reconnaissance, sur le plan de la rénovation de la Démocratie et du respect des citoyens, du vote blanc ayant valeur juridique de suffrage exprimé, il n’est fait aucune allusion à une remise en cause de la loi de 2014.

Cette reconnaissance ne devant pas être accompagnée, comme le souhaite l’actuel président de l’Assemblée Nationale, François de Rugy, du vote obligatoire. Ce qui irait à l’encontre de la volonté du Président de la République d’assainir les finances publiques.

Il serait en effet indispensable, pour récupérer les amendes prévues, auprès des abstentionnistes, de créer de nouveaux postes de fonctionnaires!

Concernant la Modernisation du dialogue social et pour renouer ce dernier, il n’y a rien qui aille dans le sens souhaité. Sauf à laisser les choses en l’état.

Rien qui concerne la réforme même du syndicalisme qui pourtant, aujourd’hui, du fait du nombre très faible de salariés syndiqués dans le secteur marchand privé, est une des causes des constats négatifs avancés qui touchent à la situation économique.

Rien ne fait mention de «l’adhésion syndicale obligatoire» que B.C.E a proposée Lien : http://www.blanccestexprime.fr/?p=820

Sur le plan institutionnel, l’annonce, donnant beaucoup d’espoir aux habitants des Régions, par le Président Macron de la tenue d’une «conférence des territoires» afin de conclure «de vrais pactes girondins» – en opposition avec la gouvernance jacobine centralisatrice si destructrice – comporte, de manière sous-jacente, la réforme de la «pyramide institutionnelle»… proposée depuis 1989 pour assurer une véritable décentralisation du pouvoir qui a pris naissance en 1960, en Bretagne.

Au contraire de ce dont souffre la France aujourd’hui. A savoir les conséquences néfastes de la réforme, justement jacobine, avortée de Marylise Lebranchu et du charcutage à coups de haches, de la Loi NOTRe…réalisée sous la seule autorité des préfets.

Le nombre de strates ne va pas dans le sens de la diminution des budgets.

Concernant la Justice, l’annonce faite de désigner les Magistrats du Parquet  par Conseil Supérieur Magistrature va dans le bon sens.

Cela évitera à l’avenir de voir, comme dans le passé, de trop nombreux parlementaires, certes condamnés en Justice, mais exemptés de peine. Cela souvent au motif de «la longueur de la procédure.»

Le Président a évoqué également sa volonté de faire du C.E.S.E. national «la grande instance consultative qui fait aujourd’hui défaut» à l’ Etat.

Cela renvoie de facto à ce qui touche, du fait du nombre actuel de délégués syndicaux, à la réforme qui doit rendre la «syndicalisation obligatoire.»            Lien : http://www.blanccestexprime.fr/?p=820

Pour aller dans le sens du regain de la Démocratie n’est pas évoquée «l’instrumentalisation de la vie associative.» Cette dernière, libérée de ses tuteurs, serait en mesure d’apporter, librement, les éclairages «non partisans» et la proximité avec le terrain aux tenants du cumul de mandats qui se disent en être privés…s’ils ne cumulent pas!

Pour moraliser la vie publique sont évoqués le cumul des mandats et l’inéligibilité – seulement dans le temps (?)- alors que ces réformes ont été présentées, plus contraignantes et respectueuses de la Démocratie,  et aux attentes de citoyens, depuis 1989 par l’association Blanc C’est Exprimé.

Au nombre des oublis, la Loi de financement public des partis.  

Une chose très curieuse est de voir que l’on va imposer de nouvelles charges à certains sans pour autant s’attaquer, clairement, dés maintenant, et dans la clarté aux économies à réaliser. (*)

Cela va sans doute venir, alors avant de pouvoir juger sur pièces, oui à une confiance…mais vigilante.

 Gérard Gautier  Saint-Brieuc le 7 juillet 2017                                                                                                   (*) Déjà en 2011 Monsieur le Président Sarkozy avait oublié quelque chose.       A réactualiser. Lien :  http://www.blanccestexprime.fr/?p=265

 

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