ECHARPE Centre National du Livre : vers la fonctionnarisation des auteurs…

La lettre ci-dessous, n’ayant pas justifié d’une réponse de l’intéressée,  je la mets en ligne…

Madame Christine Prunaud
Sénatrice des Côtes d’Armor                                                                            Membre de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication du C.N.L.                                                                                                                Conseillère municipale de Lamballe

Madame la Sénatrice,

J’ai lu avec beaucoup d’intérêt l’article paru ce jour dans Ouest-France (*) concernant le Salon «Les Escales de Binic» et me permets de vous contacter en votre qualité de membre de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Centre National du Livre.

Je n’entends pas mettre en cause les responsables de ce Salon mais une chose me semble mériter réflexion, et action, de votre part. Cela au regard de l’état des finances publiques de la France en général et des restrictions budgétaires que subissent toutes les collectivités territoriales et des conséquences pour les contribuables. De la simple morale.

Il s’agit de l’obligation devant laquelle ses organisateurs vont être en devoir de débourser 8 000 €uros de plus en 2017 suite à la décision entérinée par le Conseil d’administration du 13 octobre 2015 du C.N.L.

Une somme qui va servir à rémunérer… les 41 auteurs programmés le printemps prochain à hauteur de 150 € nets pour les deux jours!

Ils seront devenus pour ces deux jours «des auteurs fonctionnarisés.»

Or il est logique, et surtout décent, que ce soient les éditeurs de ces invités qui assument cette charge. Cela d’autant plus que la majorité d’entre eux sont parisiens.

Les contribuables bretonset sans doute des autres Régionssont ainsi mis à l’épreuve, ce qui n’est pas acceptable.

Ils le sont déjà du fait des subventions allouées par leurs collectivités aux dits salons qui sont de plus en plus créés par Elles, avec en majorité des éditeurs et d’auteurs parisiens, pour conforter leur image culturelle.

J’en appelle donc à votre responsabilité pour que vous puissiez présenter «une demande d’abrogation de la décision en cause» qui apparaît comme un déni de justice sociale.

Je vous remercie de l’intérêt que vous porterez à mon envoi et de la bonne suite que vous serez amenée à lui donner.

Respectueusement vôtre.

Gérard Gautier                                                                                                           Saint-Brieuc le 25 octobre 2017                                                                                                                                            Courriel doublé d’un envoi par voie postale.

(*) https://www.ouest-france.fr/bretagne/binic-etables-sur-mer-22680/binic-le-festival-de-litterature-lancent-un-appel-l-aide-5333919

Téléphone : 02.96.33.50.34 Courriel : servicecompris@wanadoo.fr Site :www.blanccestexprime.fr