BCE SECURITE ROUTIERE 2018 Prévention limitation de la vitesse

Le gouvernement vient de décider, pour diminuer le nombre de victimes, ce qui est hautement louable, la limitation de la vitesse à 80 km/h sur les routes secondaires.

Où l’Art, une fois de plus, de traiter un vrai problème en apportant une mauvaise solution.

Cela pour tenter de participer à la remise à flot des finances publiques.

Or s’agissant effectivement de comportement humain il est évident que c’est cela qu’il faut changer.

Pour ce faire, choisir de prendre une mesure ce qui peut apparaître discriminatoire à l’égard de certains territoires est exonérer l’Etat de la part de  responsabilités qui est sienne.

S’agissant en fait de citoyenneté, le comportement des citoyens, depuis de très nombreuses années, est un élément à prendre dans une Démocratie, digne de ce nom.

Ce pourquoi l’association Blanc C’est Exprimé a présenté, sans cesse, des suggestions pour améliorer celui-ci.

On sait que les vaches à lait, en ces temps perturbés, sont d’actualité et fort mal traitées.

Un ministre en un autre temps avait déclaré ne plus vouloir, parlant des forces de police visibles… «de  gendarmes couchés!»

Critiquer sans faire de proposition n’est pas acceptable.

Aussi en voici un certain nombre de celles évoquées, en termes de Prévention, au cours des dernières années.

Concernant la responsabilité de l’Etat.

Un premier constat : il y aurait 600 000 conducteurs sans permis et 700 000 qui roulent sans assurance.

Mobiliser les forces de police pour réaliser un contrôle général qui serait de nature à éviter que des accidentés du fait de chauffards dans cette situation irrégulière, soient mis devant des problèmes qui «double peine» ajoutent à leurs préjudices corporels ou matériels.

Ce qui a souvent un coût pour la Sécurité sociale et les Compagnies  d’assurances.                                                                                                                        Source :  http://www.lavoixdunord.fr/261543/article/2017-11-11/pres-de-600-000-automobilistes-conduisent-sans-permis-700-000-sans-assurance

Une autre disposition serait de remettre en vigueur «les campagnes d’éclairage» organisées par la Prévention routière et la Gendarmerie. Beaucoup d’accidents de nuit sont la conséquence de défaut d’éclairage de véhicules, feu manquant ou mal réglés.

C’est une des causes des accidents concernant particulièrement… les routes départementales.

En  effet, du fait sans doute de la diminution des crédits, de nombreuses «lignes de rives» qui séparent l’accotement de la chaussée n’existent plus.

A un moment où l’on a interdit – sans tenir compte des conséquences – les panneaux de publicité concernant les communes, leurs commerces et sites dans les campagnes, il serait bon de rechercher une cohérence dans l’existence d’une trop grand nombre de panneaux qui tou

chent à la conduite automobile. Donc d’étudier la suppression de ceux abusifs.

Concernant la responsabilité des automobilistes.

Cours sur la Citoyenneté dans les écoles.

Apprendre ou Réapprendre ce que sont les Devoirs du Citoyen, le respect de l’Autre.

Obligation à tout automobiliste qui aura été verbalisé pour un excès de vitesse ou aura provoqué un accident de faire un stage bénévole  – d’une durée en fonction de l’infraction ou/et de la gravité et des conséquences - dans un Centre de rééducation médical, pédagogique, de rééducation fonctionnelle.

Obligation pour les contrevenants de participer à des réunions d’information et de prévention.

Et si l’on donnait des «cours de bonne conduite»… à nos gouvernants ?

Gérard GAUTIER                                                                                                                 Saint-Brieuc le 18 janvier 2018