La création et la préparation très parisienne, en catimini de Politikos à Rennes, Festival du film politique, dont le président est Jean Michel Djian, annoncé à Rennes, il y a très peu de temps, a provoqué concernant le montant des subventions accordées, la fronde de l’Union des professionnels du cinéma et de l’audiovisuel de Bretagne, du Collectif des festivals, Films en Bretagne, Festival Court Metrange, Clair Obscur, l’ARBRE…
Des explications ont été données par les différentes institutions. Dont acte.
Pour justifier la création de cet évènement, le journaliste et producteur Jean-Michel Djian indique : « Nous sommes dans une année où il n’y a pas d’élection. On trouvait donc que c’était le bon moment pour s’interroger sur cet exercice du pouvoir alors que l’image en politique n’a jamais été aussi présente… »
Cette affirmation est, émanant d’un journaliste, acteur-observateur professionnel du Monde politique, au minimum, surprenante.
S’il est évident qu’il n’y a pas, cette année, de scrutin de programmé, il ne peut ignorer que les membres du gouvernement, tous les partis et candidats potentiels sont déjà en pleine préparation… des prochaines échéances électorales.
Ce Festival est en fait une opération qui s’apparente, au moment où la confiance des citoyens dans la classe politique est malheureusement au plus bas, à une opération de «propagande».
Une autre surprise est une autre déclaration du président de POLITIKOS, qui déclare : …« Et s’il n’a pas sélectionné de documentaires bretons, c’est qu’ils ne collaient pas au thème du festival».
Surprise, pour moi, née du fait qu’un documentaire existe et que différents invités et partenaire en ont été, soit acteurs ou porteurs de témoignages, voir financeurs.
Ce documentaire « L’Incendie » dû à ALIGAL Production traite, il est vrai, d’un sujet brûlant, « L’incendie du Parlement de Bretagne »…
Surprise également, mêlée d’un regret car cela aurait permis à l’auteur de ce texte, d’être présent et de participer à un éventuel débat, avec ses livres écrits sur le même sujet.
Il existera en effet une librairie de 500 m2 de livres politiques. Le nom des auteurs bretons présents ayant des livres en rapport avec le thème ne figure pas encore sur le site ?
Informé depuis seulement une quinzaine de jours, grâce à un article de Ouest-France, j’ai fait parvenir, militant pour la Citoyenneté et la Démocratie, au président Jean-Michel Djian et aux organisateurs locaux, courrier et courriels pour connaître la possibilité d’une participation éventuelle.
Cela est resté sans réponse.
Devant l’opacité entourant cette initiative, que je considère comme une opération de marketing politique, j’ai ainsi pris connaissance que le président d’Honneur était… Monsieur Edmond Hervé.
Ce qui ajouté à la symbolique de l’évènement.
Il est et reste un des acteurs importants du drame vécu en 1994 par la Ville de Rennes. Il en était le premier magistrat.
Il m’est apparu évident que les non-réponses étaient liées au fait que j’ai justement fait connaître, à son propos, et en ai apporté les preuves, dans mes ouvrages, son manquement au respect des valeurs de responsabilités, d’honnêteté, de solidarité à l’égard d’un humble.
Lors de notre rencontre en Mairie de Rennes le 19 octobre 1994, Edmond Hervé avait pris prend l’engagement de déposer deux plaintes.
- l’une à titre personnel, car molesté et sauvé par « les marins-pêcheurs » En fait ses agresseurs étaient des étudiants de Rennes2.
- l’autre au titre de la Ville qui a été préjudiciée dans son Patrimoine
Il n’a jamais déposé la plainte, à titre personnel, qui aurait, évité au concierge d’être injustement désigné à la vindicte populaire et qui a été le seul mis en examen.
Edmond Hervé n’a jamais déposé celle de la Ville et l’opposition ne l’a jamais demandé ?
L’inoxydable premier magistrat de la Ville de Rennes porte une lourde responsabilité morale dans cette affaire. Il a failli à l’Honneur.
Il a également renié sa parole à propos de la venue de Balladur et de Pasqua à la Mairie le matin de la manifestation.
Il m’a en effet déclaré le 19 octobre 1994 « que ces derniers s’étaient conduits comme des voyous et qu’il leur ferait payer cela ».
Or en 2014, dans le Magazine « « Le Mensuel », Edmond Hervé a déclaré « que la visite a été courtoise, même si le premier ministre a démontré de la froideur…»
Les questions que j’ai posées, (*) restées à ce jour sans réponse de l’intéressé, sont claires :
Pourquoi Edmond Hervé a-t-il manqué à sa parole, à l’Honneur?
Pourquoi Edmond Hervé a-t-il menti et a-t-il travesti la vérité?
Un début de réponse réside peut-être dans la décision de Justice rendue, en 1999, dans l’affaire du sang contaminé. Bien que déclaré coupable sur la question du non-rappel des transfusés et de la mauvaise qualité des produits sanguins contaminés, il a été condamné mais dispensé de peine.
Plus vraisemblable est certainement ce qui a permis au Métro de Rennes d’exister.
Le préfet de Région, Le Taillandier de Gabory, qui était en responsabilité de la mise en place de tout le processus de mise en sécurité des personnes et des biens, arrivé très peu de temps à la Région a signé – 48 heures seulement avant son départ pour Paris – la déclaration s’utilité publique concernant la réalisation de la ligne de métro VAL du district de l’agglomération rennaise.
Ce qui a permis que s’enclenche le processus de l’enquête publique concernant le projet du dit Métro de…Edmond Hervé, maire de Rennes.
Les invités participants et visiteurs potentiels et les citoyens-contribuables, sont maintenant informés.
Gérard Gautier Saint-Brieuc le 22 octobre 2018
Ancien Conseiller Régional de Bretagne Président Mouvement « Blanc C’est Exprimé »