Ouest-France « Insulter les médias, c’est insulter l’avenir »

 

Ardent défenseur d’une presse libre, j’ai lu avec un grand intérêt, dans l’édition de dimanche, l‘article « Commentaire » de Monsieur Philippe Lemoine, chef du service informations générales du quotidien Ouest-France,

Je partage tous les arguments qu’il développe lorsqu’il déclare que la presse est l’un des piliers de la Démocratie. Je suis, comme lui, contre la critique systématique qui peut, un jour, aliéner la liberté de la presse.

Pour autant, du fait de ses responsabilités au sein du journal, il ne peut ignorer que ce dernier, que je dénonce sur ce point… censure l’information.

Cela au niveau, entre autres, de la démarche citoyenne qui est celle de l’association citoyenne « non partisane »  Blanc C’est Exprimé que j’anime depuis 1989. Elle milite pour la reconnaissance du vote blanc ayant valeur juridique de suffrage exprimé. Cela pour lutter contre les abstentions qui favorisent l’émergence des courants xénophobes et racistes et redonner un nouvel élan à la Démocratie aujourd’hui, « imparfaite » dans notre Pays.

Le livre » Blanc C’est Exprimé la longue démarche » a été censuré lors de sa sortie. Les citoyens ont été privés d’informations.

Cela également en participant à l’occultation de la vérité dans l’Affaire de l’Incendie du Parlement de Bretagne qui permettrait de redonner Honneur et Justice à un humble, bouc émissaire, qui a été, le seul, mis en examen.

J’en fais état dans des livres censurés par Ouest-France.

Les nobles principes revendiqués par la devise du journal « Justice et Liberté » justifient qu’il ne puisse le faire qu’en éradiquant la censure qui nie les valeurs humanistes.

En tant que citoyen, je la dénonce.

En tant que journaliste, profession que je défends,  il appartient à Monsieur Philippe Lemoine et à ses collègues de la faire disparaître.

Si Insulter les médias, c’est insulter l’avenir…  

« Censurer l’information, c’est insulter la Démocratie! »

Gérard Gautier                                                                                                                       Saint-Brieuc le 3 décembre 2018