Européennes Progressistes…nous voilà !

La définition du mot  progressiste met en évidence le sens, qui est « partisan du progrès, d’une modification de la société par des réformes… »  Cela sans oublier celui qui milite pour ces modifications par la révolution.

Se recommander en fait de la volonté de modifier la société par des réformes et non en passant par la case « violence » devrait être une valeur partagée, naturellement, par tout citoyen et surtout, par tout élu à quelque niveau il se situe dans la pyramide institutionnelle.

Pour autant, sachant que l’enjeu pour les élus est la reconquête de la confiance pour continuer à accéder au pouvoir,  au moment d’une crise sociétale, se parer de ce qualificatif alors que l’on est en politique depuis des décennies et que l’on a toujours refusé les réformes, apparaît, à tout le moins…antinomique.

Car la France est depuis plus de 40 ans une entreprise de recyclage permanent.

Les étiquettes et les emballages changent mais pas le produit.

Or le mal français, cause de toutes les déviances et autres injustices, dénoncé par tous est le jacobinisme centralisateur.

La question qui se pose aujourd’hui est de savoir si l’on peut être, en même temps, jacobin et…progressiste ?

La preuve a été apportée depuis trop longtemps du contraire.

Voir : Progressistes bretons jacobins… ou girondins ?                                                         26 novembre 2018   http://www.blanccestexprime.fr/?p=1098

Gérard Gautier Saint-Brieuc  8 janvier 2019