BCE EUROPEENNES 2019 ELECTION A HAUTS RISQUES

A moins de 3 mois des élections européennes et au moment où s’embourbe la ,démarche, initialement légitime, des gilets jaunes,  il est bon de rappeler les raisons profondes qui ont amené les citoyens dans la rue.

Le baromètre de la confiance du Centre d’étude de la vie politique ( Cevipof ), publié en début d’année porte témoignage de la confirmation de ce qui en a été le détonateur, à savoir la progression gravissime du fossé existant entre les institutions, les politiques, les partis et les citoyens.

C’est conscient de cela que l’association citoyenne « non partisane » Blanc C’est Exprimé a été créée en 1989. Cela à la demande de Monsieur Barré, le président du Centre d’Information Civique qui savait sa disparition organisée par le jacobin Jean-Pierre Chevènement au profit du nébuleux, voire opaque, CIDEM. (* )

Concernant l’Europe, les Français n’oublient pas le déni de démocratie qui leur a été imposé par le Traité de Versailles après leur vote négatif, lors du référendum de 2005, concernant la ratification du projet de traité constitutionnel.

Pour autant, alors que les turbulences nées du  » Brexit  » polluent les réalités et les intérêts que représente l’Europe pour notre Pays, il faut se garder d’oublier, si l’on souhaite la Paix, la montée, comme dans de nombreux autres Pays du populisme, de l’extrémisme, du nationalisme, sources de violences, de guerres.

Pour aller dans le sens du progrès concernant l’Institution européenne que, depuis l’origine, elle souhaite « sociale », et tout en dénonçant le poids de la Commission européenne et son allégeance « à la financiarisation de l’écono-mie»,  l’association Blanc C’est Exprimé se veut continuer à en être un acteur.

Elle entend rappeler qu’en mai 2004, elle avait regretté – pressentant les difficultés à venir – l’entrée « directe » dans l’Union européenne de 10 nouveaux pays. Elle avait suggéré de les « mettre dans une nursery » pour qu’ils puissent progresser socialement, économiquement au lieu d’en faire des « réservoirs de main d’œuvre à bon marché ».

Avec les conséquences que l’on connaît aujourd’hui.

L’association est, plus que jamais, consciente que toutes les réformes présentées depuis 1989 concernant les Institutions françaises et ses représentants élus, sont de nature à recréer la confiance perdue.

Il faut traiter les causes et non leurs conséquences.

Aussi et dans l’urgence doit être votée celle de la reconnaissance du vote blanc ayant valeur juridique de suffrage exprimé, sans obligation de vote.

Elle est la clé de voûte pour que soient votées les autres réformes qui permettront à la France de ne plus appartenir au club des « Démocraties imparfaites ». (**)

Au nombre de ces réformes ne doit pas être remise en cause, la loi concernant le cumul de mandats.

Cela permettra à la France et aux Citoyens respectés, écoutés et non plus seulement entendus, de participer au développement harmonieux de l’Europe.

Gérard Gautier Saint-Brieuc 5 mars 2019
(*) Livre « Vote blanc la longue démarche » 2007