Depuis, le Syndicat CGT EDF a pris acte de l’annonce de la Commission de régulation de l’énergie qui recommande d’augmenter le prix de l’électricité de 5,9% à compter du 1 juin 2019. Il vient de déclarer ne pas vouloir s’associer à ce qui va renforcer la précarité qui a été le fondement de la légitime démarche initiale des gilets jaunes.
Aussi, le syndicat qui entend affirmer sa volonté de défendre les consommateurs et les plus démunis, ne veut pas continuer à bénéficier d’un privilège à leur détriment.
Il regrette de ne pas avoir pris cette décision lors des nombreuses et importantes augmentations dont celles de 2013 et 2014 et va demander officiellement l’abrogation, urgente par décret, de la loi de 1946 du statut national du personnel des IEG, qui stipule « que le financement des institutions sociales est assis sur les recettes propres issues de leurs activités et sur le produit d’un prélèvement au taux de 1 % sur les recettes liées à l’électricité et au gaz d’EDF, de Gaz de France et des entreprises non nationalisées (ENN) qui assurent la distribution de l’électricité et du gaz ».
Cette importante décision va dans le sens des recommandations du rapport Perruchot. A savoir soumettre le financement du comité d’entreprise d’EDF aux mêmes règles que les autres gros comités d’entreprise, en basant son financement sur la masse salariale de l’entreprise et non sur le chiffre d’affaires de la société.
Une belle avancée citoyenne pour la Solidarité et l’Égalité.
Ce texte est le fruit de l’imagination de l’auteur…à moins que?