Blanc et Cantonales 2011 Saint-Brieuc Pourquoi pas candidat

Cantonales 2011 : Pourquoi je ne serai pas candidat. 
Lancement Pétition nationale concernant la loi de 1995 du financement public partis politiques 

J’ai indiqué dernièrement que devant les difficultés pour faire passer, auprès des élus arc boutés sur leur « pré-carré, » des idées de réformes qui seraient de nature à améliorer la vie politique et démocratique du pays, j’étudiais fortement la possibilité de profiter de la tribune des élections 2011 pour faire campagne dans le canton Ouest, comme je l’avais fait et dans le même esprit en 1989. 

Cela a été compris comme une annonce préalable de candidature et a suscité de très nombreuses réactions de sympathie et de soutiens émanant de personnes de toutes convictions.

Depuis cette annonce, j’ai été ainsi confirmé dans le constat que beaucoup de citoyens, de toutes opinions, partagent mon sentiment concernant la Démocratie en déclin dont je dis qu’elle est aujourd’hui « confisquée » au Peuple.

Comme moi, ils regrettent que trop souvent il soit rétorqué aux électeurs« qu’ils ont le pouvoir de choisir lors d’une élection » Ce qui est faux. En effet, du fait du bipartisme, de l’absence de proportionnelle et de la défiance grandissante à l’égard des élus à la recherche du seul pouvoir et de la conservation de leurs privilèges, ils sont mis devant l’alternative d’avoir à choisir « entre un cheval borgne ou un aveugle. » 

Pour autant et pour éviter que ne perdure une ambiguïté il m’appartient de dire, aujourd’hui, pourquoi je ne serai pas candidat.

Tout d’abord pour éviter que ne se développe un amalgame, entre une candidature avec mes différents engagements concernant la citoyenneté, la vie associative, la culture et la Bretagne. 

Pour me permettre de pouvoir intervenir, en toute indépendance, et sans qu’il puisse m’être reproché d’être juge et partie, dans le débat concernant la réforme territoriale que j’appelle de mes vœux depuis 1989. 

Pour me permettre de dire que n’appartenant pas à un parti politique je n’entre pas dans le cadre de la loi de 1995 du financement public des partis dont je dis qu’elle est responsable de « l’état de fait que je dénonce » de la mainmise sur l’expression de la démocratie par les partis. Je n’ai donc rien à attendre à ce titre et ne peut donc, pour assurer le financement d’une éventuelle campagne, pour respecter la loi, que faire appel à des dons de personnes physiques. Le temps à consacrer à cette démarche m’apparaît, de toutes manières, trop court pour l’engager

Je vais cependant rester présent dans cette campagne sur le plan local. Je vais également l’être sur le plan national  en lançant une pétition nationale concernant la loi de 1995 du financement public des partis politique qui est le moteur de la déliquescence actuelle.

Cette réforme doit redonner une nouvelle chance à l’expression de la démocratie en ramenant les citoyens vers les urnes et d’assainir la vie politique en France dont chacun peut regretter le dévoiement qui va s’amplifiant.

Cette réforme doit faciliter l’émergence de nouvelles compétences, permettre d’accélérer le processus de la parité hommes femmes  mais également d’élargir la diversité de la représentation socio professionnelle des élus en y associant une dose de proportionnelle. 

Elle doit permettre de recréer entre les citoyens et leurs représentants le climat de confiance indispensable pour entreprendre toute action.