La crise…. Syndicats et C.E de EDF et RATP : si on parlait de solidarité ?

21 janvier 2012

« Le 21 janvier 1793 Louis XVI était guillotiné place de la révolution »

 

Un décret doit mettre fin à cette injustice faite à tous les Français

La crise…. Syndicats et C.E de EDF et RATP : si on parlait de solidarité ?

En ces temps de campagnes électorales – présidentielle et législatives – et au moment où il est demandé de plus en plus aux Français de se serrer la ceinture, la démagogie « des grands candidats, » vautrés sur les privilèges de leur caste oligarchique, prend de l’embonpoint.

Comme lors de chaque scrutin ne sont distillées que des promesses… auprès de journalistes peoples asservis, mais aucune évocation de la remise en cause de leur propre statut ou concernant ce qui serait de nature à redonner un peu plus de démocratie, de justice sociale dans le Pays. Sauvegardons nos propres intérêts semble être la règle.

Pour s’en persuader chacun peut se souvenir de la levée de boucliers suscitée par l’appel à la solidarité parlementaire du député Lionnel Luca.

Moins nombreux ont eu écho de l’enterrement du rapport Perruchot sur le financement des syndicats et autres certains Comités d’entreprises inféodés. Ce qui est en fait un véritable déni de démocratie digne d’un pays totalitaire dont la France se rapproche dangereusement. Si elle n’y est pas déjà.

Un enterrement qui exprime le refus de toute réforme de fond. Un enterrement qui confirme la connivence qui existe, depuis plus de 40 ans, entre nos gouvernants et les syndicats et leurs responsabilités communes dans la crise que nous traversons.

Une preuve vient d’en être apportée par le silence opposé par le syndicat qui gère le Comité d’entreprise de l’E.D.F à l’information émanant de la CRE (Commission de régulation de l’énergie) selon laquelle les prix de l’électricité devraient augmenter de 30% d’ici à 2016.

En effet l’impact de l’augmentation du coût de l’électricité qui pénalise l’ensemble de la population et surtout les plus démunis, participe directement au financement du dit Comité d’entreprise.

Il faut savoir que depuis la loi du 8 avril 1946, 1 % des ventes d’électricité et gaz hors taxes et hors abonnements des entreprises du secteur des Industries Électrique et Gazière alimente la CCAS de l’EDF.

En fait plus les augmentations sont importantes et plus le CCAS profite : c’est indécent.

C’est même ubuesque : en décembre 2009, le journal Le Monde annonçait l’offre publique d’achat (OPA) de la Caisse centrale d’activités sociales (CCAS) des industries électriques et gazières, pour acquérir la Compagnie internationale André Trigano (CIAT), numéro un français des campings et bungalows. Sur la base de 48 euros par action, la CIAT est valorisée à 59 millions d’euros.

Cette intrusion dans le monde du capitalisme boursier d’un Comité d’entreprise posait, à tout le moins, le problème. Sans que cela ait fait réagir les politiques ?

Aujourd’hui, la question mérite d’être posée de savoir s’il est normal, à un moment où la crise fait des ravages sur le plan social et où il est beaucoup question de solidarité, de voir une telle situation perdurer ?

De savoir aussi, si la devise de la République française est toujours la même pour tout le monde?