Présidentielle 2017 : un cruel rappel… 2007

PRÉSIDENTIELLE 2007- 1° TOUR

Saint-Brieuc le 11 avril 2007

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Il me faut rappeler que la motivation première de la création de l’association – à caractère civique – que j’anime depuis 1989 a toujours été de voir diminuer le nombre des abstentions en faisant reconnaître le vote blanc comme étant un suffrage exprimé. Il a toujours été affirmé de plus que le vote blanc n’était pas la panacée universelle : il devait être à la démocratie ce que la force de frappe est à la sauvegarde de la Paix, une «Epée de Damoclès» au dessus de la tête des élus.

Partisan de la démocratie représentative mon souhait est de voir les politiques reprendre le sens de leurs responsabilités, regagner la crédibilité et la légitimité perdues et se souvenir que les citoyens n’existent pas seulement à la veille des élections.

Cela alors qu’ils le méprisent le reste du temps en n’apportant pas les réponses à leurs vrais problèmes.

Devant l’inertie rencontrée, les attitudes et décisions inacceptables et autres lois d’amnisties qui ont balisées ces années,  le nombre des abstentions n’a cessé d’augmenter à chaque scrutin. C’est le témoignage du fossé grandissant entre la classe politique jouant les autistes et les électeurs. Prés de 70% des Français n’ont plus confiance dans les élus !

La preuve, véritable coup de semonce, en a été apportée le 21 avril 2002 par ce qui  a été perçu comme un véritable séisme politique.

A côté des 28% d’abstentions, un record pour un premier tour d’une présidentielle, il y a eu prés de 52% de votes protestataires, dont prés de 1 million de votes blancs et nuls!

Les candidats des deux partis majoritaires n’ont réunis sur leur nom, par rapport aux inscrits,  pour Chirac que 13, 75 % et 11.19 % pour Jospin.

Ce qui s’est passé a procédé d’un véritable «ras le bol»  des citoyens devant  l’impossibilité qu’ils étaient, depuis de longues années,  d’ user de leur devoir de vigilance en sanctionnant un élu défaillant.

Ce qui aurait pu être salutaire. 

Ils avaient la volonté de donner une leçon et de remettre en cause ce qu’ils considèrent, à juste titre, comme une démocratie confisquée.

La question aujourd’hui est de savoir si les leçons du 21 avril ont été ou non retenues et de plus, si les causes qui ont engendrées le mini cataclysme, ont été analysées, suivies de remises en cause, d’un début d’actions  ?

A la lumière de nombreux faits, la réponse, pour moi, est Non!

Aujourd’hui en 2017… le constat est tristement le même!

La détermination de l’association B.C.E reste donc la même : « La Grève des électeurs! »