LÉGISLATIVES 2017 «Le grand Nettoyage de printemps de la Démocratie»

LÉGISLATIVES 2017 UN MANDAT : UNE MISSION, CUMUL et EMPLOIS FICTIFS

 «Un Citoyen averti en vaut deux!»

Par delà la campagne pour la présidentielle se jouent en fait les investitures accordées pour les prochaines législatives. D’où les ralliements, reniements et autres valses hésitations des uns et des autres pour savoir à qui apporter son soutien. Le renouveau de la Démocratie et le respect des électeurs étant bien éloignés des préoccupations des professionnels fonctionnarisés de  la classe politique.

Ils n’ont pas d’autres soucis que de préparer leur futur.

Au moment où le délit de bénéfice d’un emploi fictif fait débat,le cumul des mandats met en lumière le fait que tous les élus qui en usent et abusent,n’ayant pas le don d’ubiquité, sont dans cette situation.

Depuis 1989 pour restaurer la vie démocratique dans notre Pays, l’association Blanc C’Est Exprimé milite – lutte contre la professionnalisation de la politique et en s’appuyant sur le principe connu dans la majorité des Pays européen: «Un Homme un mandat» - contre le cumul des mandats dont on connaît les consternantes conséquences.

Les bonnes raisons alléguées pour rester ou devenir cumulard, sont nombreuses et pas toutes, loin s’en faut, dénuées d’hypocrisie. Il arrive pourtant qu’un élu, au milieu de tous ses mandats en choisisse un et s’en défasse. Cela en arguant de motifs piqués, parfois de «candeur d’âme, » voire tout simplement de cynisme !

Ainsi peu après avoir été réélu député, Michel Sapin, abandonnait-il, en régionaliste sûrement convaincu, la présidence…de la Région Centre pour se plier aux règles de l’actuelle loi sur le cumul des mandats. Cela en indiquant  «Je travaillerai désormais pour ma circonscription»…/…

Le jeu de « chaises musicales, sonnantes et trébuchantes » se comprend à partir du moment où il est admis «que nos élus font profession de la politique et savent que le mandat de parlementaire permet d’accéder à une promotion sociale et matérielle de choix

 CUMUL et EMPLOIS FICTIFS : AVEU FAIT PREUVE

Ainsi, Pierre-Joël Bonté alors président de la région Auvergne. Décédé en janvier 2006 ( L’Express du 31/01/2005) « La présidence d’une région, la direction d’une ville ou la responsabilité de député sont, selon moi, des occupations à plein temps. On ne peut pas mener correctement de front deux mandats importants. Ou alors on triche: on ne va pas au fond des dossiers, on fait surtout de la représentation. »

Claude Saunier qui était sénateur des Côtes d’Armor depuis 1989 ( Les Griffonnages -Le Télégramme 28 octobre 2006)  déclarait à des personnes qui lui posaient la question «oui, sénateur, c’est un boulot à plein temps!» (*) Il sait donc de quoi il parle puisqu’il a cumulé ce mandat avec celui de maire jusqu’en 2001!

Charles Josselin, ancien ministre, ancien président du conseil général des Côtes d’Armor a lui «insisté, pour assurer sa défense dans une procédure qui était en cours «  sur son activité « à temps plein, même pendant les vacances » au service du conseil général.

Claude  Morin ancien maire de Quintin, ville des Côtes d’Armor d’environ 3.000 habitants a déclaré dans l’hebdomadaire le Penthièvre: « Oui, être premier magistrat c’est un métier, un emploi à temps complet!»

Bruno Bourg Broc déclare, quant à lui,  sur son blog de campagne …/… : « Et je suis plus disponible qu’avant. » (C’est-à-dire, sans sa casquette de député, récupérée par son poulain, Benoist apparu, en juin dernier) « J’ai beaucoup évolué au sujet du cumul des mandats », confie-t-il. « Je crois aujourd’hui que le rôle de maire a beaucoup évolué et qu’il faut s’y consacrer à plein temps. » (l’Union du 23 octobre 2007)

Bruno Joncour Maire de Saint-Brieuc  Sa réponse faite le 25 février 2008 : … /… « Pour ma part, je me dois d’affirmer, à l’appui de l’expérience acquise, qu’un mandat de responsabilité exécutive comme celui de maire, exige une disponibilité, une proximité et une présence qui justifient de s’y consacrer pleinement …/…    ceci me semble très difficile à atteindre lorsqu’il s’agit d’un mandat national en qualité de législateur

Ces affirmations doivent alerter les parlementaires imprudents ou impudents qui souhaitent se présenter aux suffrages de leurs concitoyens.

En cas d’élection, du fait du cumul de mandats, ils prennent le risque de se trouver l’objet de plaintes légitimes d’associations ou de citoyens, et d’être mis en examen pour «avoir fait profit du bénéfice d’un emploi fictif»

Sachant que ce ne sont pas les parlementaires et élus qui vont scier la branche sur laquelle ils sont, confortablement assis, il appartient aux citoyens de mettre un coup d’arrêt à ces situations.

Cela en mettant fin aux carrières de ceux qui ont fait depuis trop longtemps de profession de la politique et pour de nombreux, de plus, en cumulant.

Ceci en n’accordant pas leur confiance à ceux, dont ils deviennent complices et sont causes des maux qu’ils dénoncent!

LIRE : Les «SANS…mandat …CONTAMINÉS»   http://www.blanccestexprime.fr/?p=627

Vous pouvez vous informer et connaître le parcours  de vos élus … «professionnels de la politique» qui refusent depuis plus de 30 ans les réformes…

SUIVRE LIEN : http://www2.assemblee-nationale.fr/deputes/liste/regions

Voir ensuite       : Historique et fonctions

 L’association B.C.E prépare la campagne pour les Législatives 2017

«Le grand Nettoyage de printemps de la Démocratie»