Après la «surprise» de nos nouveaux gouvernants de la découverte de la présentation d’un budget «insincère,» les citoyens prennent conscience, chaque jour un peu plus, que la confiance à accorder à la classe politique, n’est pas pour demain.
Le retrait de la proposition de loi touchant à l’obligation d’un casier judiciaire vierge au motif qu’elle comportait un « risque d’inconstitutionnalité » va les amener à considérer que nos dirigeants sont inspirés, non pas par la marche mais par le tango…«un pas en avant deux pas en arrière.»
Plus grave est le fait, s’il est tout à fait normal qu’un citoyen néophyte en matière de Droit constitutionnel puisse l’ignorer, qu’aucun haut fonctionnaire-énarque proche du postulant à la magistrature suprême ait pu laisser cette proposition dans le catalogue des engagements du futur président?
Il y a peut-être des économies à réaliser à ce niveau.
Aujourd’hui doit s’imposer, pour moraliser la vie publique, redonner un peu de crédibilité aux responsables et des couleurs à la Démocratie, la proposition de l’Association Blanc C’est Exprimé présentée depuis de nombreuses années à tous les présidents, gouvernements, partis, élus, «d’interdire aux deux Chambres de voter des lois d’amnistie en faveur de leurs pairs.»
Cela permettrait aux citoyens, qui aujourd’hui ignorent souvent le nom des députés et sénateurs, qui ont été condamnés et «amnistiés par leurs pairs» – qui de facto deviennent des complices passifs, de les connaitre.
Le tintamarre de la «Conduite de Grenoble,» chère aux Compagnons, qui les accompagnerait, en permanence, lors de toutes leurs présences physiques dans leur circonscription, les amèneraient certainement, au nom de la sagesse retrouvée, à prendre conscience de leur nuisance pour la Démocratie et de leur peu de respectabilité.
Ils abandonneraient à la fin, volontairement, leur mandat.
Ce qui serait, au minimum, respecter les valeurs de la République.