Blanc C’est Exprimé appellera pour les Elections de 2021 et 2022 pour sauver la Démocratie à la « LA RÉVOLTE BLANCHE! »
Au moment où la COVID justifierait la mobilisation de tous les politiques, ces derniers, démontrant une fois de plus leur irresponsabilité, ne sont polarisés que par les prochaines échéances électorales.
Or depuis plus de 40 ans, les Français qui sont pourtant victimes de leurs inconséquences, accordent leurs suffrages à ces mêmes partis et politiciens qui, tels des caméléons changent, pour un temps, de casaque et oublient que le mandat qui leur est confié…est « pour servir et non se servir. »
Comme les caméléons les « représentants du Peuple » qui n’ont plus, aujourd’hui, ni légitimité, ni crédibilité, sont dangereux et très vénéneux.
Alors qu’ils devraient en être les garants, ils sont porteurs d’un virus, mortel à terme, qui atteint la Démocratie aujourd’hui « défaillante » en France, Pays qui se targue pourtant d’en être le berceau…
Il appartient à ceux qui ne se reconnaissent pas dans ce propos de le prouver!
Depuis 1989, l’association Blanc C’est Exprimén’a eu de cesse de présenter des propositions de réformes indispensable pour que revienne la confiance dans les élus et les Institutions.
Lors de chaque scrutin, depuis l’origine, l’association citoyenne « non partisane » Blanc C’est Exprimé – qui lutte contre les abstentions – appelle les électeurs potentiels « à voter pour le candidat de leur choix et en dernier recours à ne pas s’abstenir et à voter Blanc! »
Cela ne sera pas la consigne donnée en 2021 et 2022!
En effet, depuis l’origine, la démarche entreprise l’association Blanc C’est Exprimé, est justifiée, entre autres, par la montée permanente de la violence qu’elle combat et ce sous quelque forme elle soit, et pour permettre le renouveau de la Citoyenneté. Cette dernière justifiant, force devant rester à l’autorité, la répression.
Elle ne peut donc accepter – du fait, organisé des non-réponses qui sont apportées aux Citoyens – l’avènement, aujourd’hui prévisible, dans notre Pays, d’un Etat autoritaire.
Elle appellera donc tous les Français qui regrettent de n’être « entendus » qu’au moment des élections, sans pour autant être « écoutés » à VOTER BLANC!
La France aujourd’hui, est victime « de son oligarchie énarquienne », de ses hauts fonctionnaires parisiens et autres inutiles jacobins budgétivores soucieux de la seule conservation de leurs propres intérêts personnels.
Ce qui est dénoncé par les élus lorsqu’ils appartiennent aux Institutions des Régions, mais ce qui est oublié par les mêmes lorsqu’ils voient la Tour Eiffel. Ils ne peuvent, comme leurs partis nour-riciers, cacher leur appartenance jacobine dont, complices, ils savent qu’elle est pourtant antinomique avec la Démocratie.
En 2021 et 2022 les électeurs feront mentir ce que disait Charles de Gaulle en 1940 : « Les Français sont des veaux. »
Gautier Saint-Brieuc le 20 mars 2021
Réformes proposées par B.C.E depuis 1989 |
Depuis 1989, l’association B.C.E. se voulant force de proposition, a présenté à tous les gouvernements, qui se sont succédés depuis, quelle que soit leur sensibilité politique, des réformes de nature à redonner vigueur à la Démocratie et crédibilité et légitimité aux élus. Cela en vain.
- Réforme de la loi électorale avec la reconnaissance du vote blanc comme étant un suffrage exprimé.
Nota : dans cette loi ne serait pas rattaché le vote obligatoire. ( ce que souhaite Monsieur de RUGY ) L’association BCE propose, pour éviter la création d’une nouvelle usine à gaz administrative pour récupérer une éventuelle amende «que toute personne faisant appel à une aide publique soit dans l’obligation de présenter sa carte d’électeur démontrant qu’elle a accompli son devoir de citoyen.» Ne resterait à traiter que la situation des personnes sans domicile fixe. Cette obligation ne serait mise en application que dans un minimum de deux ans après adoption.
- Réforme de la pyramide institutionnelle pour donner plus de lisibilité, de cohérence et de transparence aux compétences, aux responsabilités et moyens de chaque niveau pour atteindre les objectifs fixés, avec le souci de plus d’efficacité et éviter les risques de corruption. L’élection au suffrage universel des Communautés de communes, d’agglomérations qui lèvent impôts (Réforme en cours mais qui ne correspond n rien à ce qu’elle devrait être)
- Réforme de la Loi contre le cumul des mandats basé sur le principe « un Homme un mandat » pour ne plus voir perdurer la triste et scandaleuse exception française source de la majorité des maux que connaît notre Société.
- Création d’un statut de l’élu précisant le nombre maximum de renouvellement d’un mandat, cela : – pour lutter « contre la professionnalisation de la politique » - pour permettre un renouvellement et une représentation socioprofessionnelle équitable dans nos assemblées, - pour activer la nécessaire parité, préparer le retour à la vie civile après la perte d’un mandat, – et déterminer l’obligation faite aux fonctionnaires d’avoir à démissionner après obtention d’un mandat…Cela étant encore plus valable pour les Hauts fonctionnaires dont la plupart est issue de l’ENA.
- pour obliger les professionnels de Justice à faire un choix entre « être avocat, magistrat » – et « parlementaire » Ce qui ne se fera pas, certes, sans problème. Je veux, pour autant, rester optimiste. « La notion de conflit d’intérêts » est inscrite toute entière dans la parole évangélique « Nul ne peut servir deux maîtres à la fois.» Elle est au cœur même de la déontologie de la plupart des professions libérales et plus particulièrement de celle d’avocat. » Source Conférences des Bâtonniers : http://www.annoncesdelaseine.fr/index.php/2010/05/14/le-conflit-d’interets/
- Loi concernant l’Inéligibilité à vie de tout élu ayant été impliqué et condamné dans le cadre de la gestion de fonds publics avec recherche de profit personnel direct ou indirect. .
- Loi interdisant aux deux Chambres de voter des lois d’amnistie en faveur de leurs pairs.
- Réforme de la loi de 1995 concernant le financement publique des partis politiques pour redonner plus d’indépendance aux élus, éviter les abus de position dominante des partis et permettre de faciliter l’émergence de nouvelles compétences en s’appuyant sur l’apport d’une part représentation proportionnelle. Cela pour éviter le bipartisme voire, plus grave l’avènement d’un parti unique. Ceci étant accompagné dans un souci de justice, d’une dose deproportionnelle pour permettre une représentation logique, équitable des électeurs.
- Concernant l’E.N.A pour lutter « contre la professionnalisation fonctionnarisée de la politique » faire obligation aux futurs Hauts fonctionnaires sortant de l’E.N.A, « de ne pouvoir postuler à un mandat électif avant quinze ans de services rendus au Pays dans la fonction pour laquelle ils ont été formés et d’avoir à démissionner de la fonction publique après obtention d’un mandat ».
- Conseil Economique et Social. Au même titre que pour la mesure prise par Monsieur Raffarin concernant les indemnités des ministres ne serait-il pas possible de revenir sur l’augmentation – sans cause - des indemnités attribuées aux membres du C.E.S. Surtout quand on sait que celui national apparaît souvent comme un centre de reclassement d’élus ou de ministres en mal de mandat et une manière de participer, indirectement, au financement des syndicats ? (*)
- Suppression du Sénat. Alors que cette institution ne démontre pas, depuis des années, sa justification et ne joue pas le rôle qui est le sien, le nombre des sénateurs a été encore augmenté. Même si l’on sait que cette institution permet à certain d’échapper, du fait de l’immunité procurée, aux poursuites de la Justice française, il y a matière, en terme de recherche d’économie, à mettre en débat son existence même.
- Rendre obligatoire l’adhésion à un syndicat.
«En 2016 le taux de syndicalisation, stable, reste à un faible niveau global de 11%. Ce taux monte à 19,8% dans la fonction publique, et stagne à 8,7% dans le secteur marchand privé.»
Aussi et c’est l’une des nombreuses propositions présentées depuis de longues années par l’association citoyenne, Blanc C’est Exprimé, il s’agit de « rendre obligatoire l’adhésion à un syndicat. »
Le financement étant assuré par les cotisations des salariés, une cotisation patronale équivalente et un apport de financement public aux syndicats en fonction « de leur nombre réel » de syndiqués.
Concernant les réserves qui pourraient être émise concernant l’importance du budget que cela représenterait pour les finances publiques, il est bon de mettre en équivalence ce poste avec les pertes de ressources connues par l’Economie, l’Etat et la mise en état de précarité des entreprises depuis des décennies à la suite de grèves et autres blocages.
Cette réforme comporterait l’interdiction faite aux responsables nationaux d’être détachés de la fonction publique.
Saint-Brieuc Revu le 21 mars 2021
Nota : Ces propositions figurent dans le livre : « Vote blanc la longue démarche » Editions L’Echarpe
Depuis d’autres réformes ont été proposées mais malheureusement toujours sans qu’elles soient mises en chantier…